L’autoévaluation comme processus d’autorégulation des savoirs

, par L’équipe GEP

Pour rendre l’élève acteur dans l’acquisition de savoirs, savoir-faire et attitudes, l’autoévaluation peut être un outil pertinent si elle est pensée comme processus de formation.

Ce dispositif d’évaluation permet d’aider l’élève à apprendre de ses actions et à lui apporter un regard critique sur ce qu’il fait.

Ainsi, l’élève passe d’un savoir purement opératoire à un savoir réfléchi qu’il saura plus facilement réinvestir dans d’autres situations.

De plus, cette évaluation renseigne apprenant/enseignant sur

  • le degré d’acquisition des compétences mises en œuvre,
  • sur le contexte de réalisation (indicateurs de temps, niveau de compréhension des consignes, apport de connaissances si nécessaire),
  • l’autonomie des élèves ;
  • la motivation des élèves : compréhension des mécanismes qui permettent d’apprendre de ses propres actions.

Par conséquent, ce type d’évaluation incite les élèves à s’engager dans la construction de leurs apprentissages car ils auto-jugent et auto-évaluent leurs actions. En devenant acteurs, les élèves acquièrent de l’autonomie dans leurs apprentissages.

exemple d’auto-évaluation en maths

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