a. L’entretien de situation.
Effectué à l’arrivée des jeunes et pris en charge par plusieurs enseignants, il devrait permettre de connaître leurs origines socioculturelles et familiales, leur parcours scolaire, leurs conditions de vie au moment de l’accueil, leurs projets… Il devrait aussi permettre de savoir quelles évaluations ont déjà été effectuées. Ce travail est parfois entrepris par certains enseignants mais il n’est pas sûr que les résultats soient toujours partagés par l’ensemble de l’équipe des professeurs !
b. L’évaluation diagnostique.
A propos de la maîtrise de la langue, elle « mesure » les capacités de compréhension et d’expression, à l’oral et à l’écrit. Pour la méthodologie, se reporter aux pages… Souvent conçue par les enseignants de français, elle pourrait cependant être mise en place dans d’autres cours et l’analyse de ses résultats devrait être menée en pluridisciplinarité, tous les enseignants étant bien évidemment concernés.
c. Le « positionnement » : les FLM et les FLE/FLS.
Même s’il est difficile de diagnostiquer avec toute la scientificité requise les difficultés des élèves, il faudrait, - et cela est possible-, bien distinguer ceux qui ont besoin spécifiquement d’un enseignement FLE/FLS. Les entretiens de situation et les évaluations diagnostiques devraient pouvoir y contribuer. En effet, les jeunes concernés, souvent arrivés depuis peu de temps en France, n’ont pas toujours des difficultés cognitives à la différence des anciens élèves de SEGPA. Ce qui peut faire obstacle à leurs apprentissages, c’est tout simplement qu’ils ne comprennent pas et/ou ne savent pas bien s’exprimer en français ! Il est donc nécessaire de pouvoir les repérer et de leur proposer un enseignement adapté sans les couper, pour autant, de leur classe d’origine.
d. L’accompagnement durant la formation.
Il doit être, si possible, au plus près des difficultés des élèves. Il peut prendre plusieurs formes :
– un groupe soutien FLE/FLS pour les élèves arrivés depuis peu de temps en France.
– l’intervention de partenaires extérieurs. Se reporter aux pages 000.
– un tutorat professeur/élève(s) pour guider les jeunes que ce soit au plan scolaire, social ou professionnel
– dans la vie quotidienne de la classe, des pratiques pédagogiques et des activités diversifiées selon les profils des élèves.
e. Les évaluations intermédiaires et le bilan en fin d’année scolaire.
Si la pratique des évaluations diagnostiques tend à se développer, il n’en pas de même pour les évaluations intermédiaires qui devraient mesurer les progrès, en rendre compte ou, éventuellement, réajuster certaines démarches. Il serait aussi nécessaire de dresser un bilan des acquis dans toutes les disciplines. On évalue souvent « avant » mais beaucoup plus rarement « après »…